Gustave n’est pas chauvin pour un brin et la France n’a pas toujours sa préférence. En matière de séries, il reconnaît volontiers la suprématie des US. En musique, rien n’a jamais égalé le rock anglais selon lui.
Même l’idée selon laquelle la cuisine française supplanterait toutes les autres lui paraît saugrenue… Exception faite de la pâtisserie. Pour lui, rien ne vaut son pain au chocolat du matin et sa tarte tatin du dimanche. Avec ces trois adresses pâtissières exotiques, vous allez enfin lui prouver que l’Hexagone n’a pas non plus le monopole du bon goût sucré. Ouvrez un peu ses frontières.
Rosalie
1 – La brioche hongroise
Connu en Hongrie sous le nom de kürtőskalács, le chimney cake était il y a peu encore un trésor conservé en Europe de l’Est. Chanteuse lyrique, Norma Nahoun découvre ce drôle de gâteau cylindrique lors d’un concert à Budapest. Depuis un an, quand elle ne donne pas de la voix, la jeune femme s’active, avec son frère Alexandre, à malaxer la pâte briochée dudit gâteau dans son échoppe du Marais. Parfumée à la fleur d’oranger et caramélisée, elle est enroulée autour d’une broche avant d’être enfournée sous vos yeux. Saupoudré du topping de son choix (M&M’s-praliné, sucre-canelle..), le gâteau cheminée se déguste encore fumant. Bien plus croustillant qu’une brioche tressée.
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Alma, the Chimney Cake Factory
22, rue Réaumur, 75003 Paris
Ouvert du mardi au dimanche de 12h à 19h
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2 – L’éclair asiatique
Avec ses sushis, ramens et autres bentos, l’Asie et ses saveurs détonantes se sont taillées une solide réputation chez les gourmets du monde entier. Côté pâtisseries en revanche... Récemment ouverte dans le 13e, à quelques pas de l′Age d′Or, la pâtisserie Kyandi a décidé de réparer cette injustice en revisitant les grands classiques français à la sauce asiatique. Ici, on craque pour des choux au sésame noir, des tartelettes yuzu relevées d’une pointe de piment d′Espelette ou encore, un éclair au thé vert matcha. Bien plus surprenant que des profiteroles au chocolat.
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Kyandi
124, avenue de Choisy, 75013 Paris
01 45 83 82 35
3 – La meringue australe
Créée dans les années 1920 en l’honneur d’une ballerine russe, la pavlova est le pendant océanien de notre bûche de Noël. Un siècle plus tard, Australiens et Néo-Zélandais se disputent toujours la paternité de ce dessert à base de meringue, crème fouettée et fruits frais. Benoît Bardon et sa femme adorent cette histoire de gueguerre pâtissière, tout autant que cette friandise meringuée. Depuis octobre, ils lui ont consacré une boutique dans le 17e , avec vue sur l’atelier où l’on infuse la crème fouettée parfumée et l’on poche une meringue aussi aérienne que les pas d’Anna Pavlova. Bien plus léger qu’un framboisier.
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La Meringaie
21, rue de Lévis, 75017 Paris
Ouvert du mardi au vendredi 10h-20h, samedi 9h-20h, dimanche 9h-19h, fermé le lundi
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