• lire l'article v

Du homard oui… mais dans les pâtes

Paname Délices | 23 Juillet 2019

Comme l’actualité vous l’a récemment suggéré, le homard ne réussit pas à tout le monde. Mais il vous nargue, il vous appelle, il vous fait saliver depuis quelques semaines. La faute au compte Insta de Pastore (pas le joueur, le resto) et ses clichés de spaghettone au homard. À baver sur son écran.

Pour que vous arrêtiez de tourner en boucle sur le même sujet, Rosalie a donc décidé de vous y emmener, une bonne fois pour toute. Peut-être que la bouche pleine, vous arrêterez de parler. Mais une fois sur place, elle réalise l’immensité de son erreur. Dans un décor simple et brut, les plats du Sicilien Lorenzo Sciabica vous passent sous le nez, semblant tous plus délicieux les uns que les autres. La carte des vins, pensée par la sommelière anglaise Emma Hayes réussit même l’exploit d’être au niveau de la cuisine avec ses plus de 300 références italiennes. Balaise. Attention, ici rien n’est donné, mais tout fait saliver. Comme ces fleurs de courgettes gratinées, maquereaux, tomates en entrée ou, en plat, les raviolis del plin, pintade, poivrons olives vertes et sauges… Le midi les portefeuilles se sentent tout légers avec une formule entrée-plat à 21 €.  Autre atout, les desserts de Pastore, cette fois-ci préparés par Giuseppe di Giuro. Ce midi-là un semiffredo au yaourt, abricot poché, amandes fraîches surmonté d’une granita au pisco. Mais le clou du spectacle c’est donc, jusqu’en septembre, les pâtes au homard, qui justifient parfaitement leurs 22 € sonnants et trébuchants qu’une assiette vous coûtera. Des spaghettone cuits al dente (évidemment, vous êtes chez des pro ici) baignés dans une sauce à la bisque de homard à se damner, morceaux de homard et tomate datterino, petite tomate cerise allongée, cultivée en Sicile. Un petit luxe délicieux dont, forcément, vous parlerez pendant des semaines.

Gustave

Pastore

26, rue bergère, 75009 Paris
Site - Insta

Dans la même catégorie

afficher plus d’articles v