Grave cas de déni de rentrée

Réveil à 9h15 en semaine, espadrilles vissées aux pieds, premier verre de rosé à 18h… il ne nous ferait pas un petit déni de rentrée le Gus ? Ce concept tout droit venu de son esprit malade cache une pathologie très peu grave dont les symptômes relativement inoffensifs s’étalent sur les 2 premières semaines de septembre. Si vous aussi vous voulez nager en plein déni, suivez le guide.

Rosalie
 

Du vert à gauche, du vert à droite et (normalement) le bleu du ciel. Perché sur la terrasse de HOBA, vous prenez l’apéro en pleine pampa, comme si la ville n’existait pas. Ou presque, car vous êtes au centre du parc Martin Luther King, dans le 17e, que vous dominez depuis le food court écofriendly, à prendre le frais pépère, un cocktail maison à la main.

Ouvert au début de l’été en toute discrétion, Superflu est LE spot qui prolonge l’été. Sa cour verdoyante pour prendre le frais, sa cuisine bistronomique aux accents méditerranéens, son vin orange comme un sunset et cette déco minérale en courbes et couleurs, tout crie le déni de rentrée. Le must : tous les week-ends, c’est DJ set de 22h à 2h, comme pendant les vacances.

Le 32e film de Quentin Dupieux en 2 ans s’appelle Yannick, comme son héros un peu zinzin (l’incroyablement drôle et émouvant Raphaël Quenard) qui interrompt une pièce de théâtre pour donner son avis. 1h07 qu’on cale facilement à la pause déj. Dire tout haut ce qu’on pense tout bas, qui sait, c’est peut-être vous à la prochaine réunion (réuquoi ?). Le flingue en moins.

Qu’il fasse 20 degrés n’a jamais empêché personne, surtout pas vous, d’acheter un maillot de bain, surtout quand il vient de chez Icône, surtout quand c’est l’occasion de visiter leur boutique parisienne rue Tiquetonne. C’est dans ce temple du confort et de la sexyness qu’on attrape les derniers modèles swimwear en tissu recyclé, même si tout ça finira à la piscine municipale.