Jacques, le bon petit spot du XVIe

Etre en couple, c’est diviser par deux pas mal de problèmes. Mais, soyons honnêtes, c’est aussi multiplier par 2 millions la taille de son agenda social. Les réunions de famille n’en finissent plus de venir remplir votre calendrier et l’anniversaire de la grand-mère succède à la cousinade qui elle même précède le week-end chez votre papa. Des occurrences tellements fréquentes que vous en viendriez presque, pour éviter la pieuvre familiale, à vous rêver solitaire ou expat’.

Sauf que la famille c’est sympa. Et important. La preuve chez Jacques, petit néo-bistro du XVIe à la déco ravissante et aux bons petits plats. Jacques, c’est le nom du grand-père du patron, Benjamin, qui, en son temps, fournissait près d’une tonne de foie gras par an à l’Elysée et à la Maison de la Truffe. La restauration est donc dans l’ADN de la tribu depuis un bon bout de temps. La preuve avec le burger, spécialité du food truck de Benjamin (Eat The Road) qui s’est également trouvé une place de choix au menu de son sédentaire projet. Copieux, sur un pain aux graines de pavot et magnifiquement accompagné d’un cheddar anglais, de bacon fermier, d’une mayonnaise d’avocat maison, d’oignons rouges, de ricotta, de tomates et de pickles et d’une viande hachée délicieuse et s’accompagnant à merveille d’une bière maison, brassée pour Jacques par un brasseur allemand. Les autres plats sont au même niveau, du pot-au-feu bien chaud aux bricks jusqu’aux tagliatelles fraîches à la truffe. Les cocktails sont également à noter, aussi bons que jolis, de même que le brunch dominical ou encore les concerts de Maë Defays qui vient jouer de sa guitare les vendredis et samedis de 19h30 à 21h. Jacques a donc une histoire familiale, des traditions, une philosophie moderne, des cocktails, un brunch, de la musique… Que demande le peuple ?

G&R