Il y a peu de sujets qu’il ne faut JAMAIS aborder avec Rosalie. Sa tante Juliette, les gens qui parlent trop fort au téléphone et la fin de Lost. Elle n’a jamais pardonné aux scénaristes et a besoin de faire son deuil, afin d’accepter, enfin, de revoir des Séries TV avec vous. Le happy end se trouve un peu en Belgique, un peu dans Le Marais et beaucoup dans un joyeux bordel. Explications.
Rendez-vous à l’Improbable, nouveau coffee-bar dont l’intérieur ressemble à s’y méprendre à l’île de Lost. Un vieux camion dans un coin, des tentes, des tabourets en bois, des plantes, de la couleur, des palettes dans tous le sens, des cagettes… un intérieur qu’on croirait ramené là par les flots capricieux du Pacifique. Le capitaine est belge, il vient de cuisines 5 étoiles et nourrit ses élégants rescapés à coups de Pistolets, sandwiches belges (qui coûtaient une pistole) farcis d’ingrédients français (caviar d’aubergines, agneau confit, parmesan, boeuf grillé, roquette, pignons etc). Après le lèche-doigts, l’ambiance est au bavardage, à la lecture, à la découverte. Et en plus, à la fin, on n’est pas obligé d’aller dans un bunker.
Gustave
La fin de Lost (en mieux)
Paname Délices |
17 Mai 2017