Tout se transforme, se délite, s’oublie. Tout, sauf vos rituels de couple. Rosalie vous dit “réserve ta soirée” et vous savez qu’elle a prévu de vous régaler, au propre comme au figuré, de ses dernières trouvailles parisiennes.
Gustave
19h30 : le resto
Aussitôt ouvert, aussitôt spotté par Rosalie, vous poussez les portes d’Argile, pépite déjà prise d’assaut par les gourmets de la rive droite. Assis au comptoir, devant la cuisine ouverte, vous observez le chef Romain Lamon à l'œuvre. Derrière la simplicité des intitulés (le jambon rôti et grenailles confites, les œufs mayo ou le chou-fleur à la milanaise), c’est une explosion de saveur. Que Rosalie s'estime heureuse, vous auriez pu la quitter pour cette aile de raie grenobloise façon meunière, accompagnée de câpres, croûtons qui croustillent et gnocchis dodus et fondants.
—
Argile
4, rue de Milan, 75009 Paris
Menu déjeuner : entrée-plat-dessert à 26 €
21h : le théâtre
Il paraît que ce n’est pas sympa de rire du malheur des autres, sauf quand on est devant la pièce C’est pas facile d’être heureux quand on va mal et que les 5 personnages, plus paumés les uns que les autres, mettent le paquet pour. Solitude, échec, maladie, dépression… Le metteur en scène et comédien Rudy Milstein (aussi réalisateur de Je ne suis pas un héros), s’y attaque avec finesse et humour, jouant subtilement avec les limites.
—
C’est pas facile d’être heureux quand on va mal
Théâtre Tristan Bernard, 64 rue du Rocher, 75008 Paris
Argile
Insta