La street food comme dans les marchés taïwanais

Une fois par mois, Gustave se réveille avec une idée fixe : manger de la street-food, en mode no limit. Objectif : ne rien se refuser, passer l’après-midi à digérer, se sentir un peu mal mais être vraiment heureux. Sa nouvelle target, c’est le tout nouveau tout kitsch Mao Fry, seconde adresse du franco-chinois Adrien Zheng déjà à la tête de Mao Dumpling Bar, la référence en matière de raviolis chinois de la rue Saintonge.

Ouvert avec son frère et sa belle-sœur, Mao Fry s’inspire directement des marchés de nuit taïwanais. Son produit phare est unique à Paris : un poulet frit taïwanais, une sorte d’escalope milanaise à manger avec les doigts, très tasty. Son secret ? Un assaisonnement aux 7 épices (avec option pimentée pour les courageux), une marinade à base de sauce soja, alcool de riz, huile de sésame, gingembre et aïl, et une panure à la fois fine et croustillante apportée par la fécule de pomme de terre et de patate douce. Une recette élaborée par Adrien himself qui adore depuis tout petit expérimenter en cuisine. Et ça paye. Côté croustillance, les frites ne sont pas en reste et passent haut la main le test d’exigence de votre moitié. Et parce qu’on ne mange pas tous les jours comme si c’était le dernier, Gus termine son déj avec un “macao-style pastel de natas”, une pâtisserie revisitant le fameux dessert portugais qu’Adèle Bakery fournit tous les jours à Mao Fry. Le meilleur dans tout ça ? C’est qu’en plus d’être bon et généreux, Mao Fry n’est pas (tellement) gras. Gustave n’a pas d’excuses, il va bien être obligé de travailler cet après-midi.

Rosalie