La street food healthy

Quand vous avez rencontré Gustave, il ne mangeait qu’à l’Entrecôte, ne portait que des polos et, globalement, avait l’air d’un mannequin Cyrillus. Depuis, vous avez un peu encanaillé le prude, lui faisant découvrir Paris et ses moult gastronomies toutes plus inattendues les unes que les autres. Votre Moby Dick fut longtemps la street food, que monsieur aimait engloutir mais ne daignait pas considérer. Avec Stam, ça va changer.

En hébreux, Stam veut dire “juste comme ça”. Et un petit tour dans la minuscule échoppe au ravissant carrelage rose bonbon le confirmera : c’est très bien comme ça. Ornella et sa sœur sont déjà à la tête du très sympathique Les Frangines au 46 de la rue Raymond Losserand, rue qui a depuis peu la chance de compter parmi ses enseignes celle de Stam. Ici, on propose une street cuisine saine et accessible aussi bien aux végétariens qu’aux vegans. Tout est cuisiné sur place, le jour même et les menus changent quotidiennement : légumes rôtis, salades, un plat chaud, une soupe et un sandwich à chaque fois. La formule déjeuner est particulièrement coolos avec un bol composé, une soupe ou un sandwich et une boisson ou un dessert. Le bol plaît beaucoup à Gustave qui découvre qu’il peut le composer selon ses envies et les propositions du jour. Vous aimez plus que tout les légumes rôtis, vraies spécialités du spot, notamment le romanesco rôti à l’ail et au piment et les choux de Bruxelles rôtis pomelo. Pour finir, les gâteaux (carrot cake, cinnamon bun, coco & chia pudding) et boissons sont également faits maison (citronnades au gingembre, chai tea maison). Et puisque Gustave possède un gros estomac sous son polo, vous le rassurez en lui montrant les sandwiches copieux et délicieux : kefta, caviar d’aubergines, choux-fleurs ou épaule d’agneau de 7h façon shawarma. Coup de grâce : la pâte à tartiner maison dont il est impossible de ne pas ramener un pot chez soi. Quand Gustave s’encanaille, il se régale.

Rosalie