Gustave est difficile. Normal quand on passe sa vie à tester des restaurants. Fatalement, au bout du 3000e on commence à développer un palais. On a des exigences, on sait lire une carte avec un regard critique. Alors quand c’est votre tour de choisir la table du soir, vous faites très attention, vous cherchez pendant des jours, vous évaluez, vous analysez, vous anticipez. Et parfois, vous tombez sur l'Atelier d’André et le problème est réglé.
Après le succès de la Brasserie des Arts et de son cordon bleu - jamais démenti, c’est la même équipe qui a investi un autre angle de la très germanopratine rue St-André-des-Arts.
Baptisé en hommage au saint patron des arts et à un autre André, lui-même apôtre du mouvement surréaliste (Breton), l’atelier d’André et ses murs boisés a vu le jour en début d’année.
Moins brasserie et plus gastro, ce nouveau lieu propose une cuisine de haute volée. Le must ? Le menu dégustation en 4 temps signé par le chef Yoann Clotz, formé dans de prestigieux étoilés, à savourer à deux quand le soir de printemps tombe. Au programme, une graphique tartelette aux champignons rosés et oeuf confit au soja,une délicate St-Jacques de plongée marinée aux agrumes, suivie d’un divin agneau d’Aveyron rôti et mousseline de panais. Pour finir, voilà de quoi faire chavirer les plus exigeants des palais : un soufflé chocolat noir grand cru bouillonnant, à accompagner d’un des sublimes crus que le lieu sert - fait rare - en verre voire demi-verre, une occasion unique de déguster de grandes bouteilles grâce à la technique Coravin. Le tout entouré d’œuvres d’art sélectionnées et exposées dans l’établissement. Ravi, Gustave vous rappelle qu’il n’est pas difficile. Il se contente du meilleur.
Rosalie
A l’atelier d’André, on se contente du meilleur
Paname Délices |
8 Avril 2025
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