Le monde post Instagram

Après le mois sans foot, le mois sans sucre et le mois sans alcool, Gustave lance : le mois sans Instagram. Pour aider votre addict préféré à se sevrer du scroll infini, vous l’emmenez voir des photos en vrai. Et pas n’importe lesquelles : les images acidulées et irrévérencieuses de Martin Parr.

Pour rencontrer l’un des maîtres de la photographie contemporaine, il vous suffit de traverser la Seine. C’est sur les murs de la galerie Clémentine de la Féronnière que l’artiste anglais a choisi d'accrocher son œuvre toujours surprenante et drôle, dans ce style si reconnaissable qui joue sur les contrastes, la composition et les décalages. Depuis ses premières images dans les années 1970, sa critique caustique de la société et son regard ironique sur les vanités du monde qui l’entoure (les vacances, la plage…) n’ont pas pris une ride. Gustave n’essaie même pas de les swiper, il a compris qu’il faut qu’il se déplace d’une photo l’autre. Et que, quoi qu’en dise Insta, photographe, c’est quand même un métier.

Rosalie