Gustave exagère. Aussi bien lorsqu’il raconte que vous mettez des heures à vous préparer, que quand il moque vos choix de restaurants. Non, vous n’êtes pas une frêle créature, ne se nourrissant que de graines et de salades.
La preuve, vous organisez le prochain dîner sur la table de banquet du Cochon Gaulois, petite pépite ouverte cet hiver et dont le patron est fan d’Astérix. Pas de barde attaché dans l’arbre, mais des assiettes bien plus raffinées que le nom de l’endroit, comme cette poitrine de porc confite pendant 24h, ou un dos de lieu jaune, juste incroyable. En conclusion du festin, les desserts d’un vrai chef pâtissier et, plus délicieux encore, la mine ahurie de Gustave, qui doute, mais n’admet pas s’être trompé sur votre compte. La mauvaise foi, il est tombé dedans quand il était petit.
Rosalie