Le resto préféré des Vietnamiens de Paris

Parfois la vie est simple. Comme lorsqu’un Gustave obsédé par la gastronomie vietnamienne cherche comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma, à trouver une bonne adresse. Arpenter les internets est peut-être sa spécialité, mais les points fr et les points com ne pourront jamais remplacer l’expérience de votre copine vietnamienne qui, entendant parler de la quête de monsieur, répond simplement : Atelier Annam.

Devant l’adresse préférée de votre amie, un panneau écrit à la craie réjouit Gustave au plus haut point. Dessus, on peut lire : « Ni de cuisine néo-viet ni de fusion food, juste des choses simples et savoureuses faites maison et sans glutamate. » Il n’en fallait pas plus pour le rendre heureux. Atelier Annam, c’est une petite table sans prétention proposant effectivement des plats simples et savoureux, œuvres d’une maman aux fourneaux et de ses enfants au service. En entrée, vous choisissez, évidemment, des nems, spécialité vietnamienne par excellence, ici au poulet ou végétariens servis avec une friture aussi délicate que délicieuse. La soupe de raviolis de crevettes, avec des raviolis dodus qui se baignent tranquilles dans un bouillon de poule vraiment bien équilibré est aussi un must de l’atelier. À goûter les prochaines fois : les crêpes hanoiennes au poulet, faites à base de farine de riz, cuites à la vapeur et fourrées de poulet et champignon. Puis 4 plats, exactement comme l’écrit le panneau : frais, simples et bien réalisés, comme le poulet citronnelle et gingembre ou le porc caramel avec du riz blanc gluant, les pâtes de riz sautées aux légumes et un plat du jour. Mais ce qui fait entrer Atelier Annam dans la cour des grands, c’est peut-être son dessert, dont la pote vietnamienne de Rosalie vous avait parlé pendant de longues minutes. Il s’agit du gâteau au thé vert, une création mœlleuse, savoureuse et servie avec une sauce noix de coco à se taper la tête sur les murs. Trouver Atelier Annam fut finalement assez simple. En repartir va s’avérer plus compliqué.

Rosalie