Les 4 séries de la rentrée

Vous, vous vous noyiez sous les mails et enchaînez les réunions. Pendant ce temps-là, nous, on bosse pour vous. Et on bosse dur : on a regardé tout un paquet de séries pour vous livrer la crème de la crème, les quelques pépites qui vont vous faire oublier le temps d’une soirée que, demain, la boîte mail sera de nouveau pleine.

G&R

Auteur sans inspiration et prof de creative writing bourré de daddy issues, Hank (Bob Odenkirk) n’en peut plus d’écouter les textes médiocres de ses élèves. Quand il leur dit à haute voix, c’est le début de la crise existentielle. Dans la veine de la série avec Sandra Ho, Lucky Hank dépeint avec humour un monde qui se prend terriblement au sérieux et prend doucement la poussière.

Roxane, ancienne gamine d’une cité à Bobigny où elle ne veut plus mettre les pieds, voit la petite vie parfaite qu’elle s’est construite chez les bourgeois parisiens prendre un sale tournant quand son mari, fils de et avocat comme elle, est accusé de viol. Criminalité, robes noires, histoires de famille et de parloir, 66-5 met les mains dans le cambouis et vous tient en haleine.

Comme Issa dans Insecure, Kwabena, Anglais d’ascendance jamaïcaine, s’ennuie dans un boulot où ses collègues blancs balancent des remarques racistes sans vraiment s’en rendre compte. Son rêve ? Faire un film sur l’histoire de sa famille. Adjani Salmon, qui incarne Kwabena et a écrit la série, signe un petit bijou qui balance sujets graves et humour fin. 

Marie, directrice d’une ONG, se retrouve du jour au lendemain au poste de ministre des Affaires étrangères, alors que 5 vacanciers ont été pris en otage au Sahel. Un plot qui rappelle celui de l’excellent The Diplomat avec Keri Russell, ambassadrice des États-Unis à Londres qui devait jongler avec les cata diplomatiques et les manigances pour faire d’elle la nouvelle vice-présidente de États-Unis. Dans cette série satirique, Léa Drucker, épaulée par le génial Samir Guesmi, balance les punchlines tout en essayant de ne pas perdre son calme.