Les crêpophiles des Batignolles

Rosalie aime les traditions. A Noël on invite les copains pour manger de la dinde et de la bûche, à l’Epiphanie on leur sort des galettes et, à la Chandeleur, on ne peut pas ne pas faire une soirée crêpes. C’est comme ça, c’est la règle.

Sauf que cette soirée crêpes, vous la passez généralement dans votre en cuisine à envoyer des complètes et des caramels beurre-salé à vos copains qui rigolent bien, se gavent à table et oublient de vous garder une petite bolée de cidre. Halte aux carambouillages, cette année, vous aussi aurez droit de profiter de la fête de la crêpe. Pour ça, direction Brutus, les crêpophiles et cidrologues qui redonnent un coup de jeune à la tristounette jambon-fromage. Ce joli resto, c’est le projet de Maxence, Charles et Vincent, Bretons et Normands tombés dans la pâte à crêpe quand ils étaient tout petits et qui tiennent leur savoir-faire de leurs grands-mères auxquelles ils rendent hommage dans leur carte. Alors si vous craquez pour Paulette (poulet-tajine), Babette (magret de canard fumé, poire, fourme d’Ambert et noix) ou Annette (jambon cuit au torchon incrusté d’éclat de truffe, poêlé de champignons et beaufort), Rosalie ne pourra pas être jalouse. Pour partager avec les copains, il y a les tapas de sarrasin, des bouchées de galettes roulées de saumon et yuzu, samossas de légumes sauce au miel ou rillettes de sardines maison, le tout fait avec des produits français et de saison. Le secret de leur crêpe ? La fameuse fessée du chef qui tape la pâte à pleines mains avant de l’étirer et de lui en recoller une. Tout un spectacle. Côté bolée, Brutus propose la sélection la plus large et la plus pointue en cidre de Paris : du cidre à la pression, des cocktails à base de cidre et de poiré, comme le Cider Cooler (gin, citron vert, gingembre et cidre brut) et une grande variété de goûts originaux comme le cidre à la châtaigne ou vieilli en fut de calvados… Et vous avez même le droit d’en boire une deuxième bolée.

Gustave