Les week-ends prolongés, ça donne du temps pour réfléchir. Gustave et Rosalie en ont profité pour s'atteler à ce qu’ils repoussent depuis un an : rassembler les adresses de leurs 8 restos parisiens coups de cœur. Des gastro et des boui-boui, de la cuisine du monde entier, des vieux de la vieille ou des hits chefs, ce sont les restos qu’ils recommandent les yeux fermés à tout le monde. Où ils iraient tous les jours s’ils pouvaient. Les restos qu’ils kiffent tellement qu’ils en rêvent la nuit.
G&R
La cuisine japonaise : Soma
Soma, ça a commencé avec un tout petit restaurant rue Saintonge, organisé autour d’une cuisine ouverte centrale où s’active le chef japonais, avant qu’une deuxième adresse n’ouvre rue Milton. Dans l’assiette, des petits plats à partager juste sublimes, comme les épinards à la crème de sésame ou le carpaccio de daurade, daikon, sauce soja et sésame. Le kiff absolu : le menu dégustation à 60 €, un incroyable tête-à-tête gourmand avec le chef.
Le resto argentin : Anahi
Ce petit resto intimiste, à l’éclairage tamisé et à la clientèle plutôt chic, est une ancienne boucherie où sont servies les meilleures viandes de Paris. Incroyablement goûteuses, les viandes d'Anahi fondent dans la bouche. Coup de cœur pour leur purée hyper onctueuse, qui rappelle la fameuse recette de Joël Robuchon. A partir du 17 novembre, c’est le chef star Mauro Colagreco qui reprend les rênes du restaurant.
Le kitch thaïlandais : Thai House
Cantine thaï hyper kitsch (il y a quand même un aquarium avec des poissons et des faux arbres lumineux qui vous rappellent vos vacances à Bangkok), ce resto familial et vraiment pas cher est une adresse de quartier toujours remplie d’habitués. Nos plats préférés : les crevettes à la mangue fraîche ou le bœuf au basilic sur plaque chauffante. Ça crépite, c’est incroyable (42, rue Rodier, 75009 Paris).
La passion du blé : Kitchen Ter(re)
Petit dernier du chef William Ledeuil, Kitchen Ter(re), spécialisé dans les bouillons et les blés ancestraux, fait se rencontrer les cuisines thaï, italienne et française, dans une création comme la dentelle de Cucugnan (blé dur), caviar d’aubergine, curry vert de basilic thaï et condiment piment-miso. Service parfait, super vin et menu qui change à chaque saison, une vraie valeur sûre.
Les hit raviolis : Guo Xin
Si vous aimez les boui-boui, vous allez être servis. Poussez les portes de ce petit resto chinois de Belleville qui ne paye vraiment pas de mine et vous voilà au temple du ravioli. Rapport qualité-prix imbattable : 15 raviolis pour 7 € avec un service rapide, efficace, pas forcément aimable, mais on n’est pas là pour ça. Notre obsession : le porc à la ciboulette et les aubergines grillées en accompagnement (47, rue de Belleville, 75019 Paris).
Le sandwich pita : Miznon
La passion de nos déjeuners, c’est Miznon. Créé par Eyal Shani à Tel Aviv, ses incroyables sandwichs pitas se sont rapidement exportés à Paris, Vienne, Singapour, New York et Melbourne, adaptant à chaque fois ses recettes aux spécialités locales. Le must pour Gustave c’est la pita Erôtisserie (chicken à la plancha, caviar d'aubergines, cébettes et aïoli) quand Rosalie se damnerait pour une pita bœuf Bourguignon qui lui rappelle la cuisine de sa grand-mère.
L’étoilé : Neso
Guillaume Sanchez, le chef tatoué adulé par tout Paris, a encore frappé. Neso, son resto à 1-étoile (qui en vaut clairement 2), vous raconte des histoires autour de la mer. Chaque plat, le homard sur la pierre chaude ou, en dessert, le pamplemousse avec son pinceau en chocolat, est travaillé comme une œuvre d’art. Sans chichi, on peut y venir comme on est pour s’offrir un menu kiff à 135 €. Pour les petites bourses, il y a la version street food en livraison avec un fish & chip.
La meilleure adresse du 8e : Le Mermoz
Ce resto bistronomique, l’une des meilleures adresses du 8e arrondissement, est la bonne idée du chef californien Thomas Graham, proclamé roi du légume par Gustave. Son credo ? L’art du détail, la finesse et minimalisme des créations, les produits issus de circuits courts et de petits producteurs. On adore la surprise dans l’assiette avec une carte qui change souvent et jamais de fausses notes. Et le pain bien sûr (16, rue Jean Mermoz, 75008 Paris).