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Notre cantine chinoise préférée

Paname Délices | 6 Mai 2019

Dans un monde qui part en pistache, sur une planète qui s’écroule, au cœur d’un quotidien qui nous noie, il faut des repères. Il faut des traditions, des certitudes auxquelles s’accrocher. Il faut le poulet de Fleurs de mai, le resto qui aide Gustave à recouvrer sa foi en l’humanité depuis des décennies.

Il faut dire que ses déjeuners dominicaux chez Fleurs de mai l’ont sorti d’un paquet de coups de cafard. Assis autour de la grande table ronde à l’étage, il s’est moult fois délecté du meilleur poulet fermier vapeur de Paris, une des spécialités de la maison que l’on retrouve sur grand nombre des tables des habitué·e·s. Parmi lesquels plusieurs chefs “fameux” du “Paris gastro”. Servi par quart ou demi, avec une sauce à l’ail et une sauce au piment, ce poulet est une expérience pour quiconque n’a jamais mangé de volaille autre que rôtie. Parmi les autres spécialités, Gustave se réconforte aussi régulièrement de tiges sautées à l’ail, à la texture parfaite, accompagnées d’une sauce gluante. À ne pas rater non plus : la soupe de raviolis de crevettes, un addictif bouillon de gros raviolis de crevettes dodus que l’on trempe dans une sauce piquante. Le porc et le canard laqué sont également au top. En bon habitué, Gustave sait qu’il lui faut toujours accompagner son déjeuner de riz blanc, pour reposer le palais entre les différents plats. Un réflexe qu’il a développé il y a 29 ans, quand, petit garçon, il venait avec son père déjeuner chez Fleurs de mai, resto alors flambant neuf. Depuis, les tables se sont usées, les cartes se sont cornées, mais la cuisine est restée parfaite. Ça a du bon les traditions.

Rosalie

Fleurs de mai

61, avenue de Choisy, 75013 Paris
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