En France plus qu’ailleurs, on adore manger et cuisiner. Une passion qui dévore Gustave qui ne voudrait quitter Paris pour rien au monde car c’est le seul endroit où on trouve un resto tous les 5 mètres. Elle le dévore tellement qu’il passe aussi plusieurs soirées par mois collé à sa télé pour regarder des émissions de 3h30 consacrées à une bande de mecs qui préparent à manger et revisitent des recettes à tour de bras. Il adore aussi vous répéter, des étoiles dans les yeux, qu’on est même le pays qui possède la plus de recettes de toute la galaxie. Ce qui ne nous empêche pas d’aller piquer à droite et à gauche les traditions culinaires de nos voisins terriens qu’on arrange à la sauce bourguignonne. Parce que plus on a de quoi manger, plus on est heureux.
Cette passion pour la cuisine, Gustave la partage avec Olivier et sa sœur. Un jour qu’ils skiaient et qu’ils devaient disserter longuement sur le prochain repas qu’ils allaient préparer, ils se sont dit que ça serait quand même hyper sympa d’ouvrir leur propre restaurant et d’inventer leurs propres recettes. Fans de cuisine asiatique, ils ont donc décidé d’ouvrir une cantine consacrée aux bibimbaps (plat traditionnel à base de riz, viande de bœuf et légumes sautés) et autres plats coréens auxquelles ils ont apporté leur french touch. Comme avec le “yeye” commandé par Gustave : au riz blanc, panaché de légumes, cebette, gomasio, sauce au tofu soyeux, miso blanc et zaatar, auquel ils ont associé le tartare de saumon, pas franchement coréen mais franchement délicieux. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir envie de piquer dans votre “bubu” : riz blanc, panaché de légumes, cebette, gomasio, effiloché de bœuf et sauce bulgogi. Et, parce qu’ils ne font rien comme tout le monde, ils proposent des mochis japonais en dessert et du bissap sénégalais fait maison en boisson. Quand c’est bon, il n’y a vraiment aucune raison de se priver.
Rosalie
Un frère, une sœur et des bibimbaps
Paname Délices |
17 Mai 2018